Madame, vous déplorez une chute de vos cheveux après votre grossesse. Monsieur, vous vous inquiétez d’une calvitie naissante ou en progression. Comment réagir ? Il existe aujourd’hui de nouvelles méthodes de soins qui donnent des résultats significatifs.

3 Français sur 4 déclarent « perdre leurs cheveux » et 37% estiment cette situation préoccupante. 5% se disent même « angoissés » à cette idée. Si 56 % des citoyens non-atteints de calvitie déclaraient ne pas du tout perdre leurs cheveux en 1990, ils ne sont plus que 24 % aujourd’hui¹. La chute de cheveux est donc passée en 25 ans d’un phénomène secondaire à une vraie préoccupation. Heureusement, la médecine progresse, comme le confirme le Docteur Pierre-Olivier Paradol. « Les avancées sur le plan scientifique, technique et technologique sont réelles. Ces innovations sont peu invasives et donnent des résultats probants ». Ces interventions conviennent aussi bien à une jeune femme qui vient d’accoucher et qui observe une chute sévère de cheveux post-grossesse qu’à un homme confronté à un début de calvitie ou à son évolution. Mais attention : dans les deux cas, il est vivement recommandé d’intervenir le plus tôt possible car certaines techniques ne sont plus opérantes à partir d’un certain stade d’alopécie (calvitie). Si vous êtes concernés, il est temps d’agir !

 

La FUE : la greffe sans cicatrice linéaire

La greffe FUE (Follicular Unit Extraction) constitue une innovation très performante en matière de lutte contre la calvitie. Sans cicatrice linéaire, sans douleur et au résultat naturel, cette méthode entre dans la catégorie des greffes capillaires, mais c’est de loin la moins invasive de toutes. Si la technique consiste à aller prélever les follicules pileux du patient comme les autres greffes, la FUE élargit la zone donneuse de 30 à 50%, ce qui accroît le nombre de greffes de cheveux. « L’absence de cicatrice linéaire est vraiment le point fort de cette technique. L’absence de trace de l’intervention est importante pour des patients qui peuvent ainsi porter des cheveux courts après une greffe FUE » explique le Docteur Paradol.

 

La médecine régénérative à votre secours

Une autre technologie d’un nouveau genre, baptisée Rigénéra, porte sur la médecine régénérative. Elle utilise un matériel jetable à usage unique et a reçu toutes les homologations pour sa mise en œuvre en cabinet. « Il s’agit d’une intervention très courte, de l’ordre d’une vingtaine de minutes, totalement transparente pour le patient. L’intervention est rapide, indolore et non invasive » précise l’équipe du docteur Paradol. Concrètement, ce dernier ponctionne tout d’abord un follicule dans la partie de la chevelure. Il récupère ensuite la cellule-souche grâce à une centrifugeuse avant de la réinjecter dans les zones du cuir chevelu à traiter. Le patient est donc son propre donneur. Les résultats sont là : après 3 ans de pratique, une première étude publiée dans la revue Stem Cells Investigation indique que la densité des cheveux a augmenté de 29% à 23 semaines sur les patients qui ont utilisé la méthode Rigénéra. Applicable dès aujourd’hui, elle constitue par sa simplicité et efficacité une solution d’avenir pour toutes celles et ceux qui souffrent de chute de cheveux quel qu’en soit la cause : facteurs temporaires liés à un évènement extérieur (fatigue, grossesse, traitement médical, etc.), ligne de cheveux un peu haute, cheveux fins…

 

Le saviez-vous ? Les traitements contre la calvitie et la chute des cheveux sont aussi utilisés pour… les sourcils ! Les personnes qui souffrent d’un déficit de pilosité en raison d’un traitement anti-cancer ou à cause de l’âge ou encore parce qu’ils ont trop épilé cette région du visage sont concernées. Elles trouveront au cabinet du Docteur Paradol une écoute attentive et des solutions de greffe pour les rendre plus épais, voire les récréer si besoin.

 

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(1) Sondage IFOP de décembre 2014 effectué auprès de 1005 personnes selon la règle des quotas